Jeûne Intermittent les erreurs qui ruinent votre jeûne !
Le jeûne intermittent est une pratique qui consiste à altérer période de jeûne et période d’alimentation. Bien effectué un jeûne intermittent peut présenter des avantages importants pour la santé ainsi que pour la perte de poids. Toutefois il existe des erreurs qui ralentissent la progression ses effets bénéfiques. Ces erreurs pourrait même avoir un effet contreproductif en favorisant le stockage des graisses. Voici dans cet article les erreurs à éviter durant votre jeûne intermittent.
La première erreur, manquer de calorie dans la journée
Dans un jeûne intermittent les besoins caloriques du corps humain sont apportés mais sur un nombre de repas plus faibles.
Par exemple pour une femme ayant un besoin de 1800 kcal prennent habituellement 3 repas d’environ 600 kcal. Si celle-ci passe à deux repas par jours elle devra alors prendre deux repas d’environ 900 kcal pour couvrir ses besoins nutritionnels.
Un important manque de calorie peut avoir un effet contre-productif en favorisant pas la suite le stockage d’énergie, nous vous conseillons d’apporter toujours les besoins métaboliques de votre corps. Même si l’apport calorique reste le même le jeûne intermittent favorisera la perte de poids, en partie, en réduisant le taux de sucre dans le sang durant de longues périodes.
Seconde erreur consommer uniquement des aliments à indices glycémiques élevés
La seconde erreur, très répandue, est de consommer uniquement des aliments à indices glycémiques élevés durant les seuls repas présent du jeûne intermittent.
Certaines personnes ont pour habitude de consommer beaucoup, voire uniquement, des aliments à indices glycémiques élevés lors de leurs repas. C’est-à-dire les aliments qui vont provoquer une rapide augmentation du taux de sucre sanguin, un pic de glycémie. Ce qui favorise certaines maladies ainsi que la prise de poids. Il s’agit là principalement des céréales raffinées telles que le pain blanc, le riz blanc, les pâtes blanches ou encore des produits sucrées telle que les confiserie, les sodas, de nombreux céréales ou gâteaux du petit déjeuner (qui sont et sucrés et raffinés) mais aussi des tuberculeux telle que la pommes de terres ou la patate douce. D’autres aliments augmentent la glycémie à une vitesse plus lente. Il s’agit cette fois-ci du pain ou des pâtes faits à partir de farine intégrale, une farine qui n’a pas été raffinée, de la plupart des fruits, de la quasi totalité des légumes et des légumineuses.
Et bonne nouvelle vous pouvez réduire l’indice glycémiques des aliments. Principalement avec l’ajout de protéine ou de lipide dans votre repas.
Troisième erreur, les boissons caloriques durant le jeûne intermittent
Troisième erreur, boire des jus de fruits, des sodas, des laits végétaux ou d’autres boissons caloriques. Boire ce type de boissons ne vas pas du tout dans le sens du jeûne intermittent. Ces dernières vont augmenter le taux de glucose dans le sang et le jeûne n’en sera tout simplement plus un. Préférez à la place les boissons sans sucre et sans calories comme le thé, le café, les infusions. Pour des raisons de préventions nous vous déconseillons de consommer des boissons contenant des édulcorants. Celle-ci pouvant avoir un impact négatif pour la santé.
Vous pouvez retrouver le tableau des indices glycémiques sur notre site web www.alimentation-et-nutrition.fr
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Références
N°1 – Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Table de composition nutritionnelle des aliments Ciqual 2017. 01/06/2019. https://ciqual.anses.fr/
N°2 – Martin A. – Apports Nutritionnels Conseillés pour la population française. Ed Tec et Doc ISBN 2-7430-0422-3, 3ème édition 2001.
N°3 – Hätönen KA, Virtamo J, Eriksson JG, Sinkko HK, Sundvall JE, Valsta LM. Protein and fat modify the glycaemic and insulinaemic responses to a mashed potato-based meal. Br J Nutr. 2011;106(2):248-253. doi:10.1017/S0007114511000080
N°4 – Soffritti M, Padovani M, Tibaldi E, Falcioni L, Manservisi F, Belpoggi F. The carcinogenic effects of aspartame: The urgent need for regulatory re-evaluation. Am J Ind Med. 2014;57(4):383-397. doi:10.1002/ajim.22296