Reconnu depuis plusieurs millénaires, le Gingko biloba fait l’objet de plusieurs applications médicales : il améliore la circulation sanguine, il apporte une aide à la concentration, stimule et améliore la mémoire.
Un peu d’histoire sur le Gingko
Le ginkgo biloba est un «fossile vivant» comme l’a déclaré Charles Darwin (1959). Il s’agit de la plus ancienne espèce d’arbre vivant au monde. Les scientifiques avaient pensé que le Ginkgo, avec le reste des plantes et des animaux préhistoriques, avait cessé d’exister.
Ce n’est qu’en 1691 qu’Englebert Kaempfer (1651-1692), médecin et botaniste allemand, fit une découverte des plus étonnantes en Chine. Le ginkgo avait en quelque sorte survécu à la période glaciaire dévastatrice, bien qu’il ne soit pas tout à fait le même que ses anciens ancêtres. Cette survie serait due à sa remarquable adaptabilité, à sa résistance aux maladies et aux moines bouddhistes qui cultivaient et préservaient les arbres sur des terrains sacrés.
L’utilisation médicinale du ginkgo a une longue histoire. Les feuilles et les graines (noix) ont toutes deux été utilisées en médecine traditionnelle. La mention la plus hâtive possible de l’usage médicinal des feuilles remonte peut-être à la dynastie Han entre 206 avant JC et 220 après JC. La médecine occidentale a commencé à étudier l’utilisation du ginkgo dans les années 1950.
Informations détaillées et bienfaits du Gingko biloba
Le Gingko biloba, également appelé arbre aux quarante écus, est le seul et dernier représentant de son espèce. il est apparu il y a près de 270 millions d’années, soit bien avant les dinosaures .Cet arbre robuste est la seule espèce ayant survécu à la bombe atomique à Hiroshima.
Il est de fait devenu un emblème symbolisant la croissance et la longévité. Les baies sont communément utilisées dans la cuisine chinoise, bien qu’étant toxiques en cas d’ingestion crues. Les feuilles de cette essence sont également très prisées, notamment en infusions de par leurs propriétés veinotoniques, vasodilatatrices et neuroprotectrices.
Le Gingko biloba présente des bienfaits largement reconnus en phytothérapie, qui lui sont conférés par les principes actifs qui en composent les parties aériennes, à savoir : des flavonoïdes (antioxydants), des lactones terpéniques (gingkolides et bilobalides) qui, en action synergétique, permettent d’améliorer sa mémoire ou améliorer sa circulation sanguine.
Comment le Gingko biloba peut améliorer la mémoire ?
De nombreuses études mettent en avant les bienfaits du Gingko biloba, notamment pour l’amélioration des fonctions cognitives, qui seraient dus au mélange subtil des principes actifs qui entrent dans sa composition, à savoir les flavonoïdes et les lactones terpéniques, comprenant entre autres les gingkolides et bilobalides.
Les lactones terpéniques présents dans les parties aériennes du Gingko améliorent pour leur part le métabolisme du glucose cérébral et aident donc dans les problèmes de mémoire et améliorent les fonctions cognitives. En effet, il a été constaté que les extraits permettaient d’améliorer la mémoire spatiale et non spatiale testées chez le rat à l’aide du labyrinthe et du test de reconnaissance d’objets.
Des essais cliniques humains utilisant des extraits de feuilles de Ginkgo ont montré des effets mélioratifs sur la cognition, la perte de mémoire et l’amélioration du flux sanguin qui peut être bénéfique pour d’autres troubles neuropsychiatriques.
De quelle manière le Gingko biloba permet-il d’améliorer sa circulation sanguine ?
L’extrait de feuilles de Ginkgo est également connu pour tonifier le flux sanguin grâce à l’activité antiplaquettaire (par le ginkgolide B), il peut également inhiber le facteur de coagulation sanguine et ainsi améliorer la circulation sanguine. La conséquence directe est une amélioration de la circulation capillaire et veineuse et apaise les jambes lourdes.
Les effets cardioprotecteurs de l’extrait de feuilles de Ginkgo s’exercent par une activité antioxydante et antiplaquettaire et une augmentation du flux sanguin par la libération d’oxyde nitrique et de prostaglandines
Gingko biloba : comment le consommer sans danger ?
Outre l’apparence charnue et appétissante du fruit du Gingko femelle (l’ovule) rappelant une prune, il est à savoir que sa pulpe est hautement toxique, mais l’odeur nauséabonde qu’il dégage sera là pour vous le rappeler si vous possédez quelques spécimens de cette essence chez vous.
Le cas échéant, nous vous conseillons de ne consommer que les feuilles de cette espèces, en infusions ou décoctions par exemple. Vous n’aurez qu’à faire sécher autant de feuilles que nécessaire pour libérer les composés responsables des bienfaits du Gingko biloba en faisant bouillir la préparation florale. Si vous ne possédez pas de Gingko biloba chez vous, la prise la plus facile et efficace des actifs contenus dans les feuilles se fera par complémentation alimentaire sous forme de gélules, à raison d’un comprimé au moment du repas.
Références :
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